dimanche 19 juin 2011

RE - GENERATIONNNNNNNNNNNNNN !!!! EN AVANT POUR UN PS RENOUVELE, OUVERT ET VICTORIEUX EN 2012 !!!!

http://appeldemetz.org/
Nous jeunes militants du Socialisme21 soutenons et adhérons pleinement à la démarche de la Ré-Génération de l'appel de Metz. Nos idées, nos envies, nos combats ne font désormais plus qu'un, vive l'unité de tous les mouvements de rénovation du PS, qui veulent voir le parti gagner en 2012 !
ENSEMBLE NOUS VAINCRONS, DIVISES NOUS MOURRONS !

Merci à Diego et à Sébastien pour leur aide et leur envie.

FD

Inscrivons-nous dans la démarche de Michel Wieviorka: courage et ambition pour un socialisme renouvelé en 2012 !!!

Point de vue (LEMONDE.FR)

Pour un socialisme respectueux de l'environnement et des droits culturels

LEMONDE | 18.06.11 | 13h53  •  Mis à jour le 18.06.11 | 13h54

Par tradition, les socialistes sont bien outillés pour s'installer sur le registre social et économique. Et en redonnant vitalité aux idées keynésiennes, aux appels à la régulation et aux demandes d'une forte intervention de l'Etat, la crise financière et ses implications leur sont bien plus favorables qu'aux droites libérales puis néolibérales des trente dernières années.
Sur ce terrain, les socialistes sont à même d'apporter des réponses convaincantes aux défis du temps présent, et pourront trouver un modus vivendi interne leur permettant de dépasser les inévitables tensions entre une "vieille gauche" plus ou moins marxisante, et les héritiers d'une "deuxième gauche" ouverte sans tabou au marché.
Mais qu'en sera-t-il en matière culturelle ? Sur ce terrain, les forces de gauche sont divisées, et le chantier est immense. Deux questions au moins sont préoccupantes.
La première renvoie aux valeurs séparant le socialisme classique, imprégné des valeurs de la société industrielle, et l'écologie politique, née avec la société postindustrielle, dans la foulée de Mai 68.
Il y a là un antagonisme difficile à dépasser, et que ne régleront pas de simples négociations entre appareils ou partis. Car deux visions s'affrontent : l'une, pour simplifier, centrée sur la confiance dans la science, la technologie, le progrès, la croissance, dans la conviction que l'avenir passe par un développement économique et productif intensif, l'autre critiquant la croissance et dénonçant les dégâts du progrès.
Il est urgent pour la gauche, dans son ensemble, de trouver les formules concrètes permettant d'arrimer les uns aux autres les idéaux de justice sociale et de progrès, et les perspectives d'un développement "durable", comme dit une expression déjà usée par son succès.
Mais ce n'est pas facile, on le voit à propos du nucléaire : est-il possible d'en sortir rapidement, et de promouvoir non pas le pétrole, le gaz ou le charbon, mais des énergies renouvelables et propres, sans mettre en cause la capacité de notre pays, ou de l'Europe, à se projeter vers le futur avec confiance et dynamisme économique ?
Faut-il privilégier les efforts pour relancer sans tarder la croissance, construire rapidement des logements, sauver l'emploi dans les grandes industries, automobile par exemple ; ne convient-il pas plutôt d'impulser concrètement la mise en place d'un autre modèle de développement, d'autres formes de mobilité, d'autres conceptions de la ville, un autre rapport à la nature ?
Comment, d'un même mouvement, répondre au souci d'échapper aux modèles productivistes et consuméristes au profit de valeurs centrées sur le respect de l'environnement, d'une part, et d'autre part satisfaire aux demandes d'une partie importante de la population, pour qui l'accès aux fruits de la modernité industrielle, à l'emploi, à la consommation, à l'automobile, demeure un horizon souhaité ?
Les formules conciliantes idéologiquement mais sans implications tangibles n'y suffiront pas. Or les forces de gauche sont au pied du mur, il leur faut définir ensemble les modalités pratiques d'une articulation de ces deux systèmes de valeurs qui aujourd'hui les divisent plus qu'elles ne les soudent.
Deuxième question : celle des identités et de la diversité. La gauche ne peut ignorer l'impact sur l'opinion des pseudo-débats voulus récemment par le pouvoir sur l'identité nationale puis sur la laïcité, elle ne peut laisser sans réponse les thèses nationalistes et xénophobes du Front national. Cet enjeu impose lui aussi une réflexion sur le fond.
Depuis une quarantaine d'années, une tension structurelle oppose les tenants d'un universalisme républicain qui ne veut connaître dans l'espace public que des individus libres et égaux en droits, et ceux pour qui la reconnaissance des particularismes identitaires, culturels ou religieux, constitue une exigence légitime. Le débat traverse tout le pays, et la gauche n'est pas épargnée.
D'abord lié à la naissance ou au réveil d'identités inscrites dans le paysage national, régionales notamment, il est devenu indissociable des phénomènes migratoires, en même temps qu'il est alimenté par divers processus d'invention culturelle - les identités particulières, contrairement à une idée reçue, sont bien plus produites que reproduites, bien plus inventées par des acteurs que léguées par leurs parents. Et au-delà de la culture, stricto sensu, ces identités sont de plus en plus aussi religieuses - l'islam -, et ethnicisées ou racialisées - la question noire.
Ce débat rebondit périodiquement, qu'il s'agisse du foulard, du voile intégral, des lieux de prière, des statistiques dites "ethniques", de la diversité, de la discrimination dite "positive", du multiculturalisme ou, aujourd'hui, de la binationalité. Et la gauche, dans l'ensemble, est bien timide s'il s'agit de l'aborder dans un esprit d'ouverture.
Une fois affiché son attachement à l'idée républicaine, qu'en réalité personne ne conteste, elle hésite à envisager de manière constructive les enjeux liés à la reconnaissance des identités particulières ou à l'instauration de droits culturels. Il est temps qu'elle sorte par le haut de l'opposition vieille déjà d'une trentaine d'années entre "républicains" et "démocrates", et des polémiques où se critiquent mutuellement les "républicanistes", ainsi désignés parce qu'ils mettraient en avant un universalisme abstrait, coupé du réel, et les "communautaristes", dont le crime serait d'être inconscients ou irresponsables face aux dérives immanquables des identités.
Des réponses positives à cette question existent, que la gauche doit maintenant examiner plus à fond, plutôt que de fuir la réflexion au profit, le plus souvent, de réflexes idéologiques et incantatoires dans lesquels la République a bon dos.
Elle pourra alors mettre en avant des propositions constructives face à une droite qu'un fort tropisme, sur ces enjeux, rapproche de l'extrême droite favorable à la société fermée et à l'homogénéité culturelle.
Non, les thèmes culturels ne constituent pas une diversion permettant d'escamoter de lancinantes difficultés sociales, ils font partie des préoccupations du moment, et demandent à être analysés et affrontés.
Tout cela exige du courage. Mais si la gauche aborde de manière sérieuse, approfondie et conséquente ce type d'enjeux, elle sera équipée, face à ses adversaires politiques, pour convaincre les électeurs. Elle démontrera sa capacité à conjuguer la rigueur des analyses et la conviction des valeurs et des engagements ; la gestion efficace et juste de l'économie, et la sensibilité aux demandes liées à la diversité et à l'environnement.



Michel Wieviorka, sociologue

Lien : http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2011/06/18/pour-un-socialisme-respectueux-de-l-environnement-et-des-droits-culturels-par-michel-wieviorka_1537766_3232.html

jeudi 2 juin 2011

BETRAND DELANOE: un texte courageux et intéressant sur la résponbilité de la gauche en 2012 et après

Débattez, réagissez sur cette vision du maire de Paris, nous devons nous saisir des thèmes de la campagne, simple citoyens, militants et déçus de la politique!!!!

http://www.liberation.fr/politiques/01012340209-rassembler-la-gauche-redresser-la-france

JEUNESSE de FRANCE et EUROPEENNE il faut s'emparer du débat, réflechir et constuire notre avenir sinon on s'occupera de nous, le marché et la précarisation seront notre HORIZON!!!!
NOUS VOULONS QUE CE SOIT LE SOCIALISME DU XXIème siècle, Allons y !!!
http://www.youtube.com/user/Socialisme21eme?feature=mhum

La Fiscalité pour une refonte complète d'un système devenu inéquitable et régréssif

Pour une FISCALITÉ du XXIème siècle:  suivons et discutons la Révolution Fiscale de Piketty et Saez!!!
Soutenons ces réflexions, débattons de notre pacte Républicain basé en grande partie sur la fiscalité qui nous concerne tous....
 http://www.revolution-fiscale.fr/

Article très intéressant de Gilles Bouchard des Echos:
http://lecercle.lesechos.fr/economie-societe/societe/221135019/isf-lustral-et-expiation

dimanche 29 mai 2011

Retranscription discours vidéo sur le Socialisme du XXIème siècle

POUR UN SOCIALISME DU XXIème SIÈCLE


Le socialisme ? En voilà un gros mot en cette période confuse où le sens n’a plus sa place. En tant que socialiste et simple militant, je vais essayer de vous le dire, de vous parler avec mon cœur et mes tripes, de donner corps à un terme galvaudé et rabaissé à l’aune du blairisme, du PSE espagnol...

  • Avant d’être théorie politique et économique, il est avant toute chose un rapport au monde, à l’autre, le fait de rendre intelligible pour soi puis pour tous, ce monde complexe. Être socialiste ? C’est vivre historiquement mais pas dans le sens de la tradition et du poids du passé mais de la fierté des luttes des visions du passé qui doivent nous influencer, nous nourrir en permanence !!! Mais on se doit si nous sommes courageux et réaliste de le réinventer, là est notre tâche aujourd’hui, en 2012 et demain… Cette destruction créatrice politique ne peut être figée, prisonnière du passé et se laisser asphyxier, couper la tête et les jambes par ce passé glorieux (syndrome propre à nos sociétés qui ont beaucoup d’histoire, à notre continent et à notre parti riche de son histoire).
  • Être socialiste ? Je veux le rappeler haut et fort, c’est analyser, désigner, dénoncer le mal… mais surtout en ne parlant pas du bien !!!! (laissons-le aux religions et rappelons-nous Max Weber , laissons-le aux communistes et trotskystes qui prônent souvent l’idéologie la plus folle). C’est se battre, mourir pour le moindre mal, désigné et théorisé par Machiavel (à qui je rends hommage ici, dont la pensée a été si souvent transformée, travestie et dévoyée même au sein de notre propre famille politique). Ce moindre mal n’est en rien l’ultima ratio de la survie, ni même le minimum de liberté à accorder à la populace par le Prince… mais le début du socialisme et des sciences politiques moderne… L’assumer ce moindre mal, en faire notre épée, notre leitmotiv contre une droite qui assume le mal, l’inégalité, le fait que le fort dicte sa règle au faible (dans la société, dans l’économie), la droite qui par ses différentes parures affirme que tout le monde peut devenir le fort, qu’il n’y aura que des forts à l’arrivée (cette fin de l’histoire). Mais c’est contre imposture, cette vision terrible et destructrice que nous socialistes, nous républicains et nous simple citoyens, devons nous battre mais plus en proposant en analysant en affirmant la vision, notre vision… qu’en dénonçant et en suivant la droite sur sa vision sur son terrain. Si tu connais ton ennemi, tu le désignes, tu désignes sa philosophie alors tu seras plus sur de toi, personne ne te le reprochera et tu assumeras d’autant mieux ton discours, tu seras en pleine confiance !!!
  • Être socialiste ? C’est faire une hypothèse sur l’humain, c’est reprendre la vieille métaphore des deux premiers Hommes sur terre : le premier Homme qui prend une pierre qui menace le second et demande d’être servi (c’est la droite) et la faible qui s’exécute mais qui après avoir analysé la situation et s’être instruit renverse le fort et libère les autres. Tout cela pour dire que c’est par l’intelligence, par les idées (des visions et des propositions concrètes, relisons Gramsci !!!), par le haut que nous sortirons et que nous gagnerons camarades et pour cela nous mourrons !!!
  • Être socialiste ? C’est assumer le marché, assumer le système capitaliste comme moindre mal économique… mais se battre en permanence, veiller comme le lait sur le feu, réguler, contrôler, interdire ses dérives et sa nature fondamentalement égoïste et destructrice… Mais Jamais… non jamais céder, abdiquer pour la facilité, pour les sirènes du saut révolutionnaire radical, tel que le Grand Bond en avant ou octobre rouge qui ont pu séduire nos aïeux par le passé. Au contraire soyons courageux et faisons notre, reprenons la philosophie de notre cher et aimé Léon Blum, gardons « la vieille maison » du Congrès de Tours de 1920, laissons nos camarades de l’extrême gauche gambader, s’enivrer dans leur prairie radicale, de leur thèses, de leur rêves car à la fin ils se rallieront à nous ou sombreront dans la folie révolutionnaire…
  • Mes chers camardes, chérissons cette vieille maison, renforçons ses fondations sapées par le néo capitalisme (Thatcher/Reegan avant hier, Blair hier et Sarkozy aujourd’hui), par les communautaristes, par les dogmes anglo-saxons… Disons-le par tous ces ennemis de la République qu’ils soient de droite ou de gauche… Repeignons la maison, faisons le ménage, remettons les tableaux et les bustes des ancêtres à leur place, relisons leurs écrits, puis écrivons OUI, écrivons nous même notre propre histoire. Construisions notre dépendance dans cette vieille maison républicaine et socialiste, car sinon camarades elle disparaitra, dans le silence et l’indifférence, emportée par le temps et la tempête qui secoue ce début de siècle… Alors qu’elle seule, cette petite et faible maison, héritage des luttes sociales et politiques qui au final garantit à elle seule la Liberté, l’Egalité, la Solidarité et protège réellement la faible, dans les faits, dans la vie de tous les jours. Elle existe cette maison, elle est mise en danger aujourd’hui et je le répète cette maison n’est ni le palais ou paradis révolutionnaire des communistes, ni la villa de luxe jouxtant le bidonville de la droite…

      F.D. (militant socialiste de Paris)